09 mai 2012

Les ADs, plus de mal que de bien?

Tiré du site de Profession Santé

Les antidépresseurs semblent faire plus de mal que de bien — telle est la conclusion d’une étude canadienne qui a examiné l’impact de ces médicaments sur l’organisme dans son ensemble.

La prise d’antidépresseurs a un effet sur l’ensemble de l’organisme.

La plus grande proportion de sérotonine produite par l’organisme est utilisée à d’autres fins que celle de la régulation de l’humeur: digestion, formation de caillots sanguins au niveau des plaies, reproduction et développement.
Les antidépresseurs, ont constaté les chercheurs, ont des effets négatifs pour la santé sur presque tous les processus régulés normalement par la sérotonine.

L’étude met en avant les risques suivants:
  • problèmes de développement chez les nourrissons
  • problèmes de la fonction sexuelle et du développement des spermatozoïdes chez les adultes
  • problèmes digestifs comme la diarrhée, la constipation, l’indigestion et les ballonnements
  • saignements anormaux et AVC chez les personnes âgées.
Les auteurs ont analysé trois récentes études qui montrent que les personnes âgées qui prennent des antidépresseurs sont plus susceptibles de décéder que celles qui n’en prennent pas, même en tenant compte dans l’analyse d’autres variables importantes.
Ce taux plus élevé de décès semblent montrer que l’effet global de ces médicaments sur l’organisme est plus dommageable que bénéfique, concluent-ils.
«La sérotonine régule intimement plusieurs processus différents, et, quand vous interférez avec ceux-ci, vous pouvez vous attendre, dans une perspective évolutionniste, à ce que cela cause du tort», déclare le Pr Andrews.
«Ce qui a manqué dans les débats sur les antidépresseurs, c’est une évaluation globale de tous leurs effets négatifs par rapport à leurs bénéfices potentiels, commente le chercheur. La plupart des éléments sont disponibles depuis des années, mais personne ne se penche vraiment sur cette question fondamentale», ajoute-t-il.

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